La vie des Amérindiens dans notre région

La vie des Amérindiens dans notre région

La vie des Amérindiens dans notre région
par M.-M. Kateri Scott-MacDonald

Ce bref aperçu vise à donner une idée de la vie des premiers habitants de notre région. La géographie humaine et physique est maintenant profondément différente.
Vous trouverez à fin une liste de musées régionaux qui vous donneront une compréhension plus visuelle.

La rencontre des Européens et des Amérindiens a été catastrophiquement néfaste pour ces derniers. Elle a rapidement entrainé une immense chute démographique due aux maladies infectieuses apportées par les nouveaux arrivants, sans parler des effets de l’alcool inconnu jusqu’alors, ainsi que les conflits armés entre Amérindiens et Européens et entre Autochtones.
Les chiffres avancés vont jusqu’à quatre-vingt-dix pourcent. L’extinction de langues et modes de vie séculaires a profondément changé le sort des survivants.

Les traces d’occupation humaine dans l’Etat de New York remontent loin.
Plantes, animaux, et chasseurs-cueilleurs ont suivi le retrait de la couche de glace à la fin de la dernière ère glaciaire.
On a retrouvé des pointes en silex dites Clovis datant de 11.000 à 13.000 av J.-C. dans le comté de Washington, NY, à environ 350 km au nord d’ici. (La culture Clovis tire son nom de fouilles effectuées près de cette ville du Nouveau-Mexique. La thèse de Clovis comme première et unique culture est aujourd’hui contestée.)

Plusieurs cultures et des avancées technologiques, parmi lesquelles l’utilisation de bols en stéatite (soapstone) et en poterie, permettant la cuisson longue directement sur le feu, ont abouti à l’émergence de la Woodland culture ou culture des régions boisées, vers 1000 av. J.-C. et qui a évolué et duré jusqu’au contact. Cette culture se trouvait dans l’est des Etats-Unis et du Canada actuels au sud des régions arctiques. L’arc et la flèche apparaissent dans le nord-est vers 700-1000 après J.-C, et la culture du maïs vers 900-1000.

Quand Henry Hudson, un Anglais au service de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, a remonté le fleuve aujourd’hui homonyme en 1609, notre Etat abritait des cultures de deux grandes familles linguistiques, l’algonquienne (Algonquian) et l’iroquoienne (Iroquoian). (Attention à la subtilité, ces adjectifs qualifient des familles linguistiques et culturelles alors que « algonquin » et « iroquois » se rapportent à des nations particulières, ou à la confédération iroquoise.)

Le parler de la plupart de la vallée du Hudson, la Nouvelle-Angleterre, le New Jersey et la Pennsylvanie était de la famille algonquienne, une vingtaine de langues dans l’est. Pas forcément mutuellement intelligibles sur la distance, elles l’étaient souvent entre voisins.

Les résidents du Westchester actuel étaient des Lenape (le peuple) aussi appelés Delaware ou Lenni Lenape. Les Lenape du nord, comprenant notre région, parlaient le dialecte Munsee. Le mot est aujourd’hui un nom de tribu. Ils étaient d’organisation sociale matrilinéaire. Leurs chefs s’appelaient sachems ou sagamores. Des clans aux noms d’animaux établissaient des liens entre les villages, et le mariage était exogame au clan.

Ceux d’une partie du Bronx, du nord de Manhattan et d’une partie du Westchester étaient les Wickquasgeck (l’orthographe varie), qui avaient entre autres des camps d’été à Dobbs Ferry, à côté du Hudson. Là où le ruisseau Wickers Creek, une déformation du nom des anciens occupants, se jette dans le Hudson se trouve un site utilisé depuis environ 8.000 av. J-C. jusque vers 1650. Le Village Hall ou mairie expose certains des objets retrouvés dans le shell midden, ou les déchets de coquillages, dont énormément d’huîtres. La route 9 actuelle, aussi appelée Broadway ainsi qu’Albany Post Road, suit le tracé de la Wickquasgeck trail (sentier). Vers le sud la piste descendait Manhattan, plus à l’est du Broadway actuel sur un partie importante.

D’autres routes étaient des pistes : la Boston Post Road était autrefois le Sackerah ou Westchester Path dans notre région.
Dans le Connecticut elle s’appelait le Pequot Path. La route 22, ou White Plains Post Road est également très ancienne. Les sentiers biens battus pouvaient être profonds d’une cinquantaine de centimètres, mais souvent étroits, ne permettant le passage que d’une personne de face. Les sentiers pouvaient être signalés par des arbres marqués ou d’autres repères, se perdre pouvait être fatal. Les pistes contournaient les obstacles tels que marécages et menaient vers des gués. Progressivement ces sentiers ont été élargis et rendus moins sinueux pour permettre le passage de chevaux puis de véhicules à roues. Sur le Hudson et le Sound, on utilisait des canoës en troncs d’arbres évidés au feu.

Les villages Lenape étaient composés de wigwams, construits de jeunes arbres courbés pour créer une ossature en forme de bol ovale renversé recouverts soit d’écorce dans les bois, ou de roseaux sur la côte. C’étaient des petites demeures uni- ou plurifamiliales ou des maisons de sachem, longues d’une dizaine de mètres. Un trou au plafond servait de cheminée. On passait l’automne et l’hiver dans les terres intérieures. Les villages pouvaient être entourés de palissades en bois, les anglais les appelaient « castle » ou château, le nom de Castle Hill Avenue dans le Bronx en est une relique.

Les femmes cultivaient les champs de façon intensive et efficace, sans animaux de trait. Le maïs poussait dans de petits monticules, ses tiges tuteurs naturels des haricots dont les racines fixaient l’azote, et les courges poussaient au sol, l’ombre de leurs feuilles conservant l’humidité et décourageant les mauvaises herbes. C’étaient les Three Sisters, les trois sœurs. On cultivait aussi le tournesol et le tabac, c’étaient peut-être les hommes qui faisaient pousser ce dernier qui avait des connotations sacrées. Les enfants servaient d’épouvantails vivants sur des plateformes surélevées. La terre épuisée, on déménageait le village environ tous les dix ans.
Contrairement à une idée souvent répétée, les Amérindiens n’utilisaient probablement pas le poisson comme engrais, ce que faisaient des fermiers anglais en Nouvelle Angleterre, avec les odeurs qu’on peut imaginer. Pendant la période coloniale, les Amérindiens se plaignaient entre autres que les nouveaux animaux endommageaient leurs champs ouverts, et tuaient parfois les porcs ou le bétail errant qui les menaçaient en effet de faim, s’attirant des représailles souvent graves.

Les côtes maritimes et les rives du Hudson ont favorisé une alimentation forte en coquillages. Elles étaient consommées fraîches, séchées ou fumées et conservées dans des fosses de stockage dans les villages, ainsi que d’autres aliments. Des shell middens ou amas de coquillages (les déchets) apportent des informations archéologiques. On mangeait des white-tailed deer (cerfs de Virginie - les biches qui broutent nos jardins), d’autres mammifères, des dindes, du poisson, des noix hickory (caryer), du maïs, des haricots, des baies. Les vêtements étaient en buckskin ou peau de cerf. Il y avait aussi des fourrures, de castor et même d’ours. On gérait la forêt plus qu’on ne le penserait, en dégageant des sous-bois par le feu, par exemple, ce qui créait des clairières qui attiraient et favorisaient la reproduction du gibier. Les champs étaient défrichés en tuant les arbres en coupant dans l’écorce autour du tronc, le « girdling ».

C’était sur les côtes qu’on fabriquait le wampum, très recherché dans tout le nord-est. Ce sont des perles violettes (plus rares et donc précieuses) et blanches cylindriques fabriquées de coquillages de whelk (bulot) et de quahog (palourde). Montées en lanières et en ceintures elles prenaient un sens culturel profond. Elles pouvaient servir d’invitation, de gage de fiabilité d’un messager, affirmaient le prestige et le pouvoir de leurs détenteurs, illustraient et servaient d’aide-mémoire à la récitation et transmission orale de l’histoire et de la culture. Le wampum a pris la qualité de monnaie pendant la période coloniale en facilitant l’échange de fourrures et de produits européens devenus rapidement indispensables, ainsi qu’en paiement de tribut ou de rançon. Les outils européens en facilitaient la fabrication et de grandes quantités sont apparues, souvent de mauvaise qualité, menant à une inflation et modifiant les comportements.

Les Néerlandais de Nieuwe Nederland ou les Nouveaux Pays-Bas et les Anglais rivalisaient dans ce qui allait devenir le Westchester actuel ainsi que dans la plus grande région.

De leur côté, les Autochtones avaient à déceler les différences entre Européens et comment en tirer avantage, non seulement ici mais en tenant compte de la présence française au nord et de la Nouvelle Suède au sud-ouest dans le Delaware actuel.

Les Néerlandais et les Anglais ont tous deux eu de graves conflits avec les Amérindiens. Ces derniers géraient aussi les relations entre les différentes nations autochtones.

La guerre Pequot dans l’est du Connecticut a éteint leur puissance en 1637 avec le massacre de Mystic, quand au moins 400 et peut-être 600 ont été tués lors d’une mise à feu de leur village fortifié par des anglais et des ennemis amérindiens. Les séquelles visaient à entièrement éliminer les Pequot.

La Kieft’s War, la guerre dite du Gouverneur néerlandais Willem Kieft, a entre autres vu un massacre de 80 Wickquasgecks et Tappans fuyant les Mohawk (appelés Agniers par les Français) exigeant leur tribut en 1643, qui s’étaient refugies près de Fort Amsterdam, au sud de Manhattan, et à Pavonia, site de Jersey City. Les années Kieft ont vu de nombreux problèmes, beaucoup de colons se réfugiant à la Nouvelle Amsterdam.

Anne Hutchinson, théologienne qui a dû quitter le Massachussetts puis le Rhode Island pour des motifs religieux, s’est installée probablement à Eastchester avec la permission des autorités néerlandaises. Elle a été tuée avec presque toute sa famille en 1643 par les Siwanoy. Une rivière porte maintenant son nom.

Un massacre a eu lieu dans le Westchester, probablement à Pound Ridge ou à Bedford, en février 1644, quand 500 à 700 Amérindiens ont été tués dans leur village fortifié par une force néerlando-anglaise. Les guerriers se sont défendus, mais bloqués dans l’incendie et empêchés de fuir ils ont été tués par balles ou brulés vifs avec femmes et enfants. Il est rapporté qu’ils sont tous morts sans crier. Cet épisode fait partie d’une série de conflits au cours desquels de nombreux autochtones ont été tués.

D’autres conflits sont advenus dont la Peach War en 1655, qui a plutôt concerné Staten Island et Pavonia. La guerre Esopus 1658-1663 était centrée sur Kingston actuel dans le comté d’Ulster, à environ 150 km au nord.

Les Siwanoy avaient des terres du le sud-ouest du Connecticut jusqu’au Bronx. En 1654 ils ont vendu les terres allant de l’est du Bronx jusqu’à Mamaroneck à Thomas Pell, ce qui a eu pour effet de contrer les néerlandais. Un des sachems associé à la vente était Wampage ou Anhook. Cet homme aurait peut-être tué Anne Hutchinson lui-même et aurait pris son nom ; il est possible que ce soit une légende. Le neveu héritier Sir John Pell a ensuite vendu les terrains qui allaient devenir New Rochelle à un groupe de Huguenots en 1689.

Ce sont les Wickquasgeck qui ont vendu White Plains ou Quarropas en 1683 à des colons anglais venus du Connecticut après avoir acheté Rye en 1660. On pense que le nom vient des brumes au-dessus des marécages, ou de l’arbuste laurier américain ou mountain laurel en fleur. Il semble que le terrain ait été vendu deux fois, et cela n’a finalement été réglé qu’au siècle suivant. Ce genre de confusion n’était pas rare, les Amérindiens concevant l’occupation et l’utilisation des sols de façon très différente des Européens.

Les Sintsinck, peu nombreux, ont donné leur nom au village de Sing Sing, devenu Ossining pour le différencier de la célèbre prison. Le nom signifie « pierre sur pierre », et en effet les prisonniers travaillaient une carrière et ont construit le premier bâtiment.

Au nord du Westchester, sur la rive est du Hudson appelé Mahicantuck ou eaux jamais sans mouvements, se trouvait le territoire sud des Mahicans, appelés aussi Mohicans. Les Français, au nord, les appelaient les Loup. La Stockbridge-Munsee Community, Band of Mohican Indians dit qu’ils se nommaient Muh-he-con-neok, le peuple des eaux jamais sans mouvements. Les Wappinger, apparentés et voisins au sud, se sont fondus dans les Mohicans dans la foulée des guerres, pertes démographiques, maladies, pertes de terres, et profonds changements sociaux liés à l’arrivée des Européens. C’est un scénario souvent répété.

Les Mohicans ne sont pas les Mohegans de l’est du Connecticut qui ont fait sécession des Pequots en 1635. Mohegan vient du mot algonquien pour loup. James Fenimore Cooper, l’auteur de Le dernier des Mohicans, (qui s’est marié à Mamaroneck) les a lui aussi confondu. Il a appelé un de ses personnages Uncas, ce qui était le nom du sachem sécessionniste Mohegan qui a préféré coopérer avec les Anglais, ce qui les a protégés par la suite.

Au nord et à l’ouest des Mohicans se trouvaient des peuples de langues iroquoiennes. Parmi eux, cinq nations ont créé la Confédération iroquoise au Moyen-Age ou à la Renaissance. Une sixième les a rejoints en 1722. Couramment appelés Iroquois, ils se nomment les Haudenosaunee, ou le peuple de la maison longue, au sens figuré (les tribus alignées comme des familles sous un toit) et au sens propre. Leurs maisons longues pouvaient s’étaler sur 70 mètres, et abritaient de nombreuses familles matrilinéaires. Les Mohawk, les plus à l’est, guerriers redoutables, défendaient activement leurs intérêts.

Après l’épuisement dans notre région des fourrures dont la traite permettait d’acquérir des produits européens désormais essentiels, et puis la perte de leurs terres « vendues » à des prix qui nous semblent dérisoires, ceux qui ont perduré ont généralement été poussés vers l’ouest ou le Canada, en rejoignant parfois d’autres groupes. La Delaware Nation ; la Delaware Tribe of Indians ; toutes deux en Oklahoma ainsi que la Stockbridge-Munsee Community, Band of Mohican Indians ; dans le Wisconsin, sont toutes reconnues par le gouvernement fédéral des Etats-Unis. Elles ont leurs racines dans notre grande région. La réserve Six Nations of the Grand River (les six nations étant iroquoises) qui a accueilli des Delaware (Munsee) ; la Munsee-Delaware Nation ; la Moravian of the Thames First Nation (Delaware Nation) ; sont tous en Ontario, au Canada. En 2009, cinq personnes âgées à Moravian parlaient encore le Munsee. D’autres tribus dans le Long Island, le Connecticut et le nord et l’ouest de l’Etat de New York ont pu tenir jusqu’à nos jours.

Aujourd’hui les Mohegan sont les propriétaires du casino Mohegan Sun dans le Connecticut, le deuxième casino de l’hémisphère. Plus étonnant, les Pequot ont survécu. Non loin de Mohegan Sun, ils sont maintenant les propriétaires de Foxwoods, le plus grand casino de l’hémisphère et se documentent dans un musée impressionnant. Le casino traverse actuellement une période financière difficile et vient de restructurer $2 milliards de dettes.

Des Autochtones sont devenus chrétiens. Le 21 octobre 2012 la première sainte amérindienne des Etats-Unis et du Canada sera canonisée, Kateri Tekakwitha. De père Mohawk et de mère chrétienne Algonquine adoptée chez le Mohawk, elle a passé son enfance au nord-ouest de la ville d’Albany actuelle. Devenue orpheline malvoyante à la suite d’une épidémie de petite vérole, Tekakwitha signifie « celle qui se heurte aux objets ». Apres son baptême, quand elle a reçu le prénom de Catherine de Sienne, elle a rejoint un village Mohawk chrétien, aujourd’hui la réserve Kahnawake près de Montréal, où elle est enterrée. Il y a un bas-relief d’elle sur la porte principale de la cathédrale Saint Patrick à Manhattan.

Aux Etats-Unis tous les Amérindiens ont obtenu la citoyenneté en 1924, au-delà de ceux qui y avaient déjà droit. Le suffrage étant régi ici par les Etats, le droit de vote a été appliqué de façon inégale et parfois très lente. Au Canada, les Autochtones inscrits vivant dans une réserve ont obtenu le vote fédéral en 1960. Au Québec, le droit de vote provincial a été accordé en 1969.

Malgré un échange culturel et physique dévastateur au cours de plusieurs siècles ces peuples remarquables ont pu survivre. Les défis restent importants. Mais ils sont parmi nous et enrichissent notre culture.

Visités pour vous : par ordre croissant de distance

Village Hall de Dobbs Ferry (la mairie)
Shell Midden Exhibit
112 Main Street
Dobbs Ferry NY 10522
(914) 231 8500

Des vitrines modestes exposent des objets très anciens provenant du shell midden ou amas de coquillages du ruisseau Wickers Creek,
à sa confluence avec le Hudson. C’est une déformation de Wickquasgeck, le nom des anciens habitants de la région

Bruce Museum
1 Museum Drive
Greenwich, CT 06830-7157
(203) 869 0376
Fermé le lundi et les grandes fêtes
www.brucemuseum.org
Une reconstruction partielle d’un wigwam, un shell midden et des vitrines. Le reste du musée est à voir, vos enfants aimeront les minéraux fluorescents et le diorama de Long Island Sound.

American Museum of Natural History
Central Park West at 79th Street New York NY 10024-5192
(212) 769 5100
Fermé le Thanksgiving et Noël
www.amnh.org
Une vaste collection distribuée dans plusieurs galleries : Hall of Northwest Coast Indians, Mexico and Central America, South American Peoples, Eastern Woodlands and Plains Indians. Le météorite de Willamette dans le Cullman Hall of the Universe est sacré pour les Clackamas de l’Oregon.

National Museum of the American Indian
George Gustav Heye Center
Alexander Hamilton U.S. Custom House
One Bowling Green
New York NY 10004
(212) 514 3700
www.nmai.si/visit/newyork/
L’antenne de New York montre la belle collection Infinity of Nations : Art and History in the Collections of the National Museum of the American Indian, qui présente des objets de toutes les Amériques. Ne ratez pas les expos temporaires à côté et à l’étage inférieur et admirez la rotonde.

The Institute for American Indian Studies and Research Center
38 Curtis Road
Washington CT 06793
(860) 868 0518
Fermé les grands jours de fête
www.iaismuseum.org
C’est un petit musée modeste et enthousiaste. Deux salles, l’une sur le Connecticut et l’autre sur le reste des Etats-Unis permettent un regard proche. Un jardin de plantes cueillies autrefois, et la reconstruction à extérieur d’un village Woodland dont une maison de sachem, des wigwams en écorce et en roseaux, et un canoë en tronc d’arbre évidé – c’est évocateur.

Mashantucket Pequot Museum
and Research Center
110 Pequot Trail
Mashantucket CT 06338-3180
Fermé le dimanche, lundi, mardi et les grands jours de fête.
www.pequotmuseum.org
Ce grand musée documente la région et la tribu depuis l’ère glaciaire, dont un village Woodland du 16ième siècle, peuplé de mannequins grandeur nature. Un film sur la guerre Pequot est déconseillé aux enfants. Les répliques sont en Passamaquoddy, une langue algonquienne du Maine. Un tour au casino est intéressant, les salles de jeu sont interdites aux moins de 21 ans.

New York State Museum
Cultural Education Center
222 Madison Avenue
Albany NY 12230
(518) 474 5877
Fermé le dimanche, Noël et le Jour de l’An
www.nysm.nysed.gov
Des galeries des peuples du New York, dont la reconstruction d’une maison longue iroquoise et des dioramas. Ce musée d’histoire et d’histoire naturelle comporte des galeries sur les Adirondacks, Albany, et la ville de New York. Vos enfants aimeront le plateau de Sesame Street et la galerie des voitures de pompiers. La galerie du 11 septembre est émouvante.

Bibliographie partielle :
Je tiens à remercier le Trailside Nature Museum, situé dans le Ward Pound Ridge Reservation à Pound Ridge, New York, de m’avoir permis de consulter leur bibliothèque, le Delaware Indian Research Center.

Affaires autochtones et Développement du Nord Canada, www.aadnc-aandc.gc.ca

AKRF, Inc., Phase 1 Archaeological Investigation, Mercy College Master Plan, Dobbs Ferry and Irvington, NY, Prepared for Mercy College, Dobbs Ferry, NY, October 2011, turnermillergroup.com.

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http://www.autochtones.gouv.qc.ca/publications_documentation/publications/document_11_nations.pdf

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Activités et Bons Plans

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